Communiqué d'Iparretarrak du 02/06/1997

L'organisation révolutionnaire basque Iparretarrak revendique : l'action contre l'immeuble des douanes à Saint Jean Pied de Port, dans la nuit du 28 au 29 avril 1997; l'action contre le "Mac Donald's" à Saint Jean de Luz, dans la nuit du 28 au 29 mai 1997.

La dissolution de l'assemblée Nationale, provoquée par Jacques Chirac, montre le mépris de la classe politique envers les institutions et le vote des électeurs. Cette caste représentée ici par Alliot-Marie, Inchauspé ou Lamassoure, se moque totalement des problèmes vécus par les habitants de ce pays. Seuls leurs calculs politiciens comptent.

Nous dénonçons cette pratique qui refuse d'aborder et de résoudre les problèmes et nous lançons un avertissement au prochain gouvernement s'il continue dans cette même voie.

Même si l'analyse des leaders du RPR et du PS, après ces élections, se limite à insulter les militants de notre organisation, nous affirmons notre détermination à poursuivre notre engagement. Si le Pays Basque Nord est à l'agonie, c'est de la faute de ceux qui le dirigent et non pas d'Iparretarrak.

Si Mme Alliot-Marie pense qu'un Mac Donald's est un exemple de développement économique, c'est que c'est capacité à résoudre le chômage sont nulles. Quant au PS, s'il approuve les conditions de travail de ces établissements, qu'il le dise.

Pour notre part, nous continuons à penser que ce type d'établissement est contraire au bon développement de notre pays. Le travail des élus ne doit pas consister à faciliter ces implantations mais bien à sauver les entreprises telles que Saupiquet. Mme Alliot-Marie, gérante fantôme de Conserver 21, ne développera pas sa ville avec les manipulations comptables de ses festivals ni avec les escroqueries à l'emploi, ni avec l'implantation de restaurants esclavagistes.

Ni les insultes, ni les lourdes condamnations comme celle infligée à J.N. Garispe n'affaibliront notre détermination dans la lutte. L'avenir du Pays Basque ne doit pas être noyé dans les manoeuvres politiciennes qui retardent les échéances. Il est de plus en plus clair que les habitants de ce pays ne veulent plus se soumettre à ces notables incompétents et que l'adhésion au projet abertzale se renforce.

L'organisation Iparretarrak, par ses actions et par sa présence dans les luttes, soutiendra cette évolution politique. La lutte armée est un choix que nous réaffirmons. Il ne sera remis en cause que dans un contexte de concrétisation d'objectifs connus de tous.

Herriak bizi behar du
Autonomia lehen urratsa askatasunaren bidean
Presoak etxerat, amnistia osoa

IPARRETARRAK